Christine Louveau :  ma renaissance

Ma vie a commencé en 58 dans la matrice de ma chère mère terrorisée que son soldat de mari ne lui revienne en morceaux. J’y ai installé un joli cocktail de croyances assez sombres sur la vie et le monde qui m’attendait et, cerise sur le gâteau, la conviction que je rendais ma mère malheureuse… Forte (en apparence) de solides mécanismes de survie dont « sois parfaite », et de subtils et non moins puissants mécanismes d’auto-destruction, j’ai également décidé de devoir sauver papa, maman et ce monde. Grâce à cette belle anxiété chronique où le ciel pouvait me tomber sur la tête à tout moment, j’ai pu développer des qualités aigues d’observation, d’écoute et une capacité peu banale à ressentir les gens et les situations.

Par la suite, l’exigence intellectuelle de ma mère et la rigidité militaire de mon père ont canalisé mon impétueuse envie de vivre sans amoindrir mon immense curiosité et ma soif de connaissances.
Taraudée par cette envie de comprendre comment tout fonctionnait (bon expédient pour juguler la peur), je me suis dirigée tout naturellement vers la science. Fuite en avant oblige, j’ai passé mon bac à 16 ans et obtenu mon diplôme de pharmacie à 21 ans.
Je croyais à l’époque que les secrets de l’homme résidaient dans les rouages du cerveau et ma passion d’aller explorer au fond des choses m’a poussée jusqu’à un doctorat en neurobiologie en 1984 dont le titre exact, quasi incompréhensible, est :
« Pharmacochimie moléculaire ».
Les avancées spectaculaires de la science repoussaient sans arrêt les limites du savoir, jusque dans l’infiniment petit, dans un processus qui m’apparaissait sans fin. Au lieu de me perdre dans la recherche fondamentale, le Sauveteur en moi opta pour un engagement concret au service de la santé – la voie de la recherche appliquée aux médicaments pour sauver les vies ! Je passais du mental à l’énergie ! Après 15 années de recherche parsemées de petites victoires mais sans gagner de vraie bataille, l’idéalisme déclinant, je sortis enfin le nez de mes molécules et de leurs décevants effets secondaires. Je décidais alors de me hisser à une dimension plus vivante, pour aborder dans une première étape, le fonctionnement psychique, émotionnel et les facultés d’apprentissage de l’être humain. Des postes en Développement professionnel puis en Ressources humaines nourrirent mon besoin d’être utile en m’apportant le plaisir de me sentir à ma place et la joie des résultats : les changements chez les gens !

J’étais enfin rentrée dans ma voie : celle de la Relation d’aide.

Ma thérapie en décodage des mémoires prénatales avec le Dr Claude Imbert fut une renaissance ; je lâchais quelques lourdes stratégies de survie devenues obsolètes et transformais la plus part de mes croyances désastreuses. Je décidais alors de donner ce que j’avais reçu et j’entrais dans ma deuxième étape, celle du Coeur et de la Conscience. Je me formais à la Sophro-analyse des mémoires prénatales et remplis les années qui suivirent de nombreuses formations (psychothérapie, PNL, hypnose Ericksonnienne,…) tout en poursuivant mon développement personnel et mon cheminement spirituel. Depuis 1999, J’ai accompagné, et j’accompagne encore, des centaines de personnes dans leur renaissance et je les considère comme des maîtres pour moi tout autant que les maîtres spirituels qui m’ont enseignée.

La rencontre avec les Constellations familiales en 2004 s’avéra un cadeau du Ciel qui venait avec justesse compléter la Sophro-analyse. Trois ans de formation furent nécessaires pour que je me donne le droit et la joie d’animer dans le lâcher prise, car j’y laisse, tout autant qu’en Sophro-analyse, l’âme de la personne la guider vers sa libération. Dès 2004, je franchissais la Troisième étape, former et transmettre mon savoir faire – d’abord aux cotés de Claude Imbert, puis en créant un Centre de formation où j’offre à présent une quintessence de toutes les connaissances intégrées. J’ai lâché mes culpabilités et mes vieilles croyances et je les ai remerciées, car sans elle je ne serais pas en train de vous écrire ! J’ai arrêté de sauver les gens et à ma juste place de thérapeute, j’attends qu’ils veuillent le faire pour eux, afin de pouvoir les accompagner sur ce chemin d’autonomie et de réalisation. Et je continue avec bonheur de décliner Conscience, Amour et Humour. Je vous souhaite de belles renaissances et pourquoi pas, d’en faire vivre à votre tour !