Message à tous ceux qui suivent une sophro-analyse
Bonjour à tous,
En ces temps plus que troublés où prédominent les peurs pour nos proches âgés et pour nous mêmes car les conditions de vie se dégradent et l’avenir est incertain, je vous envoie du fond du cœur tout mon soutien.
Vous suivez comme moi, au jour le jour, l’évolution des mesures de confinement afin de limiter la propagation du virus.
Vous ne pouvez donc pas vous déplacer pour les séances de Sophro-analyse que vous aviez programmées ni pour celles que vous auriez souhaitées avoir, et ce, pour une période indéterminée.
Se pose alors la question de pouvoir utiliser ou non Skype ou face Time pour réaliser ces séances à distance.
La réponse dépend de l’objectif de la séance :
1- Nous pourrons utiliser Skype si vous avez besoin de séances en accompagnement verbal pour éclairer une problématique particulière, libérer stress et tensions, ou toute autre sujet ne nécessitant pas une séance d’âme aux commandes.
Dans ce cas, vous pourrez soit garder le rdv que vous aviez déjà pris soit me demander un autre créneau – j’aurai du temps libre à l’évidence 😉
2- Si vous souhaitez poursuivre votre processus thérapeutique avec des séances d’âme aux
commandes, je ne pourrai pas vous accompagner par internet. En effet, comme le stipule le paragraphe 3.2.3 de la Charte de la Sophro-analyse
« Le sentiment de sécurité est un élément essentiel dans l’efficacité de la thérapie. Le thérapeute garde en permanence son attention sur toutes les manifestations de son client, des plus visibles au plus subtiles : position et mouvements du corps, respiration, coloration du teint, ton de la voix mais aussi « bruits » de son organisme, etc. Seule la présence en face-face garantit au thérapeute de saisir toutes ces informations. Le client doit aussi pouvoir se sentir à l’aise pour l’expression des émotions qui accompagne toujours le processus de libération et sentir dans la Présence du thérapeute un soutien et un encouragement dans les phases plus difficiles, ne serait-ce que pour lui donner un mouchoir ! De plus, certaines phases de la thérapie (en particulier dans la gestion des traumatismes) nécessitent des protocoles particuliers où le Sophro-analyste et le client sont en interaction physique. Dans ce cas, le premier se trouve aussi en charge d’encadrer le processus. Enfin, l’âme étant aux commandes, le thérapeute ne peut jamais prévoir quoi que ce soit dans une séance et se doit donc de rester au plus proche de son client. »
Dans ces conditions, la Sophro-analyse ne peut se pratiquer que dans la sécurité d’un cabinet thérapeutique et l’utilisation de Skype ou de tout autre type de visioconférence n’est pas admise.
D’autre part, un autre inconvénient, et pas des moindres, se présente avec la circulation sur internet de données à caractère confidentiel avec le risque à forte probabilité que ces données soient interceptées et potentiellement utilisées.
Pour celles et ceux qui considéreraient que cette longue période de confinement pourrait justifier un assouplissement des règles, et qui insisteraient pour continuer le travail via Skype, j’ajouterais :
Les liaisons Skype risquant fort d’être saturées, il est hors de question de vous laisser en plan en pleine séance si la liaison venait à s’interrompre alors que vous seriez émotionnellement et psychiquement vulnérable. Le respect de la sécurité donnée par le cadre thérapeutique est une condition absolue à la pratique de la Sophro-analyse.
J’espère que vous comprendrez ce message. Si vous le souhaitez, vous pourrez me joindre par mail à partir d’aujourd’hui et sur mon portable à partir du 1er avril.
En attendant de vos nouvelles, je pense bien fort à tous, et vous envoie plein de lumière pour traverser cette épreuve. Elle a un sens qui reste à trouver pour chacun et aussi un sens collectif.
Je souhaite de tout cœur que nous puissions mettre à profit ce temps obligé d’intériorisation pour éclairer et lâcher des pans obsolètes de nos fonctionnements, re-prioriser nos valeurs et émerger à une version de nous plus authentique et centrée sur l’amour de nous-même et de la Vie.
Chaleureusement,
Christine Louveau